Autour d'Elle...

Sa situation était compliquée.

Il vivait déjà en couple depuis des années... encore une question : Regarde-t-on ailleurs parce qu'on est pas bien chez nous ? Ca a l'air tout simple comme ça. Mais moi ça me pose question. Ou bien comme on regarde ailleurs, forcément ça ne va pas chez nous ! Bref, les puristes nous diront !

Au final, un peu de fraîcheur dans son quotidien et une aventure qui débute. Il n'aurait jamais imaginé tromper. Les mensonges que ça implique, la schyzophrénie que ça provoque, les pleurs et crises de nerfs  l'ont rendu profondément malheureux. Il a fallu beaucoup de temps pour qu'il laisse ce qu'il avait déjà acquis.

Pas si facile une séparation.

Certains le vivent pas trop mal et d'autres beaucoup moins...quand bien même ils sont le fuyard. Faire des choix, faire du mal aux autres et l'assumer... Voici résumé ses hantises. J'étais loin d'imaginer les kilos de culpabilité que cette décision allait entraîner.

 Mais l'important n'était pas là. Il était parti c'est tout ce qui comptait.

Lui et moi, on s'est rencontrés en 2003.

Le hasard d'un job trouvé loin de chez moi. Des relations de collègues se sont nouées, en open-space c'est plutôt conseillé voire carrément recommandé !

Il était là, élégant, compétent et respecté.

Au départ, nous n'étions pas voués à travailler ensemble mais avec le temps et la proximité géographique, nous avons naturellement entamé une collaboration. C'est étonnant comme les choses peuvent se faire sans ...action consciente.

Parallèlement, une admiration profonde est également née. Mais là aussi c'est étonnant, l'admiration a-t-elle entraîné la collaboration ou est-ce l'inverse ? Admirer quelqu'un pour ses qualités professionnelles peut conduire à une collaboration : L'admiré est flatté de tant d'attention et l'admirateur est avide des qualités de l'admiré...

Alors tout le monde semble y trouver son compte.

De cette collaboration professionnelle a aussi émergé une complémentarité hors du commun. Là encore, qui précède l'autre ? ...Disons que c'est un tout, sans chercher de chronologie cartésienne, disons que nous étions dans une collaboration efficace tant pour chacun de nous que pour nos chefs.

Fatalement (ou pas !) l'intensité de cette relation de travail s'est muée en sorte de dépendance. Se sentir inefficace quand il est absent, ressentir le vide pendant ses RTT, trouver immanquablement que les week ends sont trop longs...

Je crois que la dépendance n'était pas que professionnelle ...

J'y pensais depuis longtemps.

Tenir un journal intime caché sous mon oreiller n'est plus de mon age.

... A voir... Mais la vie avec Elle est tellement "étrange" que je crois que ça mérite d'être partagé.

Si des curieux s'intéressent à ce blog, on verra ce qu'ils en disent !